Carine Piazzi

Carine Piazzi débute sous la direction du metteur en scène d’opéra Philippe Arlaud dans Don Juan de Mozart à l’Opéra Comique puis devient son assistante sur les opéras Così fan tutte de Mozart dirigé par Thomas Hengelbrock (Opéras de Nancy, Caen et Baden-Baden) et La Traviata de Verdi direction Valery Gergiev (Opéras de Saint-Petersbourg et Baden-Baden). Après un DEUG Arts du spectacle à l’Université Paris III elle entre à l’école du Théâtre National de Chaillot. Elle joue dans les créations d’Alexandra Badea, Contrôle d’Identité, Je te regarde et Mode d’emploi au Festival d’Avignon et en tournée en Belgique, Roumanie, Macédoine, au Collectif 12, au Tarmac, à Mains d’œuvres. Travaille avec l’auteur Gustave Akakpo en lecture à l’Odéon, avec Laurence Février à l’Epée de Bois dans Oiseaux de Saint-John-Perse et dans Tabou au théâtre du Lucernaire, puis avec Yves-Noël Genod. Elle continue de se former auprès de metteurs en scènes tels que Paul Desveaux, Jean-Louis Hourdin, Jacques Vincey ou encore Clément Poirée. Mue depuis longtemps par le désir de transmission elle anime pendant sept ans des ateliers de théâtre pour enfants, adolescents et adultes amateurs, intervient en entreprise ainsi qu’au CHU psychiatrique de Sainte-Anne auprès des patients de l’Hôpital de jour.

Membre du Label Jeunes Textes en Liberté, elle met en lecture le texte Salle de traite de Rebecca Vaisserman et Taxiwoman de Éric Delphin Kwégoué.

En 2017-2018 elle est la collaboratrice artistique du chorégraphe DeLaVallet Bidiefono sur Monstres, On ne danse pas pour rien créé au festival des Francophonies en Limousin puis en tournée. En 2019-2020 elle joue dans Trust/ Shakespeare/ Alléluia, de Dieudonné Niangouna à la MC93.


La Compagnie KonfisKé(e)

La Compagnie KonfisKé(e) est née en 2017, année de découverte du texte « J’ai remonté le fleuve pour vous ! » pour lequel Carine Piazzi décide de lancer la production avec le fervent désir de porter sur les plateaux de théâtre des textes inédits d’auteurs contemporains.
De sa double culture franco-italienne elle garde le désir puissant des écritures venues d’ailleurs, incarnées au plateau par des acteurs représentatifs d’une population métissée.

« Je cherche à faire un théâtre qui part du plateau avec l’acteur au centre et où le travail d’équipe et l’échange entre les différents corps de métiers est à la base même du processus. A partir de la pièce et de ses thématiques, des canevas d’improvisation sont proposés, une base qui devient notre socle commun et qui s’enrichit au fur et à mesure des jeux, des trouvailles, des découvertes et de nos différentes sensations. Nous construisons une sensibilité commune, une approche sensible du texte. En lien étroit avec la dramaturge et/ ou le chorégraphe je m’appuie sur ce processus de recherche qu’il soit corporel et/ou textuel. Très influencée par la danse contemporaine et les arts plastiques je recherche un état de corps où le rêve et l’imaginaire, le pragmatique et le sublime peuvent s’entrechoquer. Un travail sur le fantasme, les pulsions, un jeu organique, incarné qui met en valeur la fragilité de l’acteur et sa forte présence au plateau. Je m’intéresse aux textes fragmentés, qui portent en eux différents types de narrations et de théâtralités. Qui ouvrent la possibilité d’une musicalité, d’un rapport à une parole multiple, chorale, redistribuée. Avec toujours cet intérêt pour des textes qui rendent sensible cette perte de repères qui m’intéresse au théâtre, à travers un corps et ce qu’il a à nous dire, à travers un espace scénique qui soit le signe fragile de cette instabilité entre notre espace réel et notre intime, un espace où la parole et le dire sont au centre mais où des mondes plus troubles et plus poreux viendraient nous rendre visite. »

 

Carine Piazzi est artiste associée au théâtre Le Passage à Fécamp. Dans ce cadre elle passe commande de NOS ENFANTS à Gwendoline Soublin. La pièce, qui vient questionner la filiation à travers nos ancêtres a été mise en scène et jouée en juin 2024 par un groupe de 6 femmes, interprètes amatrices de la ville, dans le cadre du festival Paroles d’amateurs.

La prochaine création de la compagnie UN OISEAU A L’AUBE verra le jour le 23 janvier 2025.

 

La compagnie développe également une création Jeune Public – commande d’écriture renouvelée à Gwendoline Soublin et en partenariat avec le théâtre du Château. Cette création à la saison 25-26 viendra questionner l’enfant en pays de guerre. Ou comment résister dans nos jeunes vies, lorsque tout semble s’écrouler autour de nous?

 

 

 

La Cie KonfisKé(e) bénéficie du soutien de la ville de Rouen dans le cadre du conventionnement triennal.